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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 13:20

 

illustration_14.jpgLe 28 septembre 2011, remettant les insignes de commandeur de l’ordre national du mérite à Julia Kristeva devant un parterre d’intellectuels, M. Sarkosy, cherchant à afficher de façon ostentatoire ce qu’il pense être son étendue de culture a évoqué le sémiologue Roland Barthes, prononçant avec application « Bartesse », le confondant très probablement avec le gardien de but de foot Fabien Bartrez. Rires étouffés dans l’assistance.

Le 6 octobre 2011, devant un monochrome du peintre Klein, il s’exclame : « Ça, c’est plusieurs millions ».  Et devant un triptyque de la Renaissance, il demande à un gamin : « Lequel tableau tu préfères » ?

Le 18 janvier 2012, présentant ses vœux aux agriculteurs alsaciens à Truchtershelm dans le Bas-Rhin, dissertant sur la différence de compétitivité entre la France et l’Allemagne, il déclare : « ... je ne dis pas ça parce que nous sommes en Allemagne... », confondant l’Alsace et l’Allemagne ! Grognements assourdis dans la foule. Il y en a tout un florilège du même tonneau.

Mais cela n’a pas empêché le candidat Sarkosy rongé par la peur bleue d’une défaite cuisante,  de faire le singe savant en fustigeant la position de François Hollande concernant la centrale nucléaire de Fessenheim, et en l’accusant de méconnaître sa géographie ! Vraiment, il n’y a pas de petit profit !

Pour Hollande, la catastrophe de Fukushima contraint à repenser les mesures de sécurité en matière de nucléaire selon des normes renforcées au delà du prévisible. D'autant que Fessenheim se trouve sur une faille. Mais par pur électoralisme de bas étage, le candidat Sarkosy feint de comprendre que Hollande ignore que Fukushima est en bord de mer alors que l’Alsace est loin de toute côte. Le cultivé Sarkosy comme on le vérifie plus haut faisant la leçon de géographie à « l’analphabète » Hollande ! Est-ce un gag ? Au moins, le candidat Sarkosy aurait donc tant d’humour ? On peut toujours rêver.C'est l'hôpitral qui se moque de la charité!

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 15:29

 

a6307d01.jpgLa Direction centrale du renseignement intérieur savait que Mohamed Merah avait fait un séjour au Waziristan, région frontalière du Pakistan avec l’Afghanistan et contrôlée par les Talibans. Là ne vont que des otages ou des combattants djihadistes. Et l’on sait que parmi ceux qui ont séjourné dans ce territoire, on compte une vingtaine de français y ayant suivi un entrainement spécialisé.

D’autre part, Mohamed Merah vivait depuis  deux ans au su de tous sous son vrai nom à sa dernière adresse, là où les hommes du RAID l’ont débusqué et tué.

Dans ces conditions, comment les services de renseignements n’ont-ils pas organisé autour du personnage et de ses homologues dont le nombre semble restreint à une vingtaine une surveillance étroite et continue ?

Au demeurant, le drame étant engagé, n’aurait-il pas été possible d’organiser une traque permettant de l’appréhender au moment propice hors de chez lui, ou à la fin, tapi comme il l’était dans sa salle de bain, n’aurait-il pas été possible de l’asphyxier ou de l’endormir par les gaz afin de l’appréhender vivant ?

Enfin, devant un tel drame, pourquoi n’avoir pas comme à l’accoutumé laissé les services spécialisés agir selon leurs modalités propres dont l’efficacité n’est plus à démontrer ? Pourquoi cette intrusion insistante et médiatisée du chef de l’Etat en personne comme si l’opération relevait directement de son ressort et de son commandement ? Pourquoi sur les lieux la substitution de M.Guéant, ministre de l'intérieur à la place du procureur de la République? L’intrusion du politique dans ce qui relève strictement de la sécurité n’a fait que ralentir l’action des spécialistes et retarder l’issue en une fin dramatique.

La plupart de ces questions qui ne manquent pas de tarauder les citoyens, d’éminents spécialistes de ces problèmes se les posent. Ainsi par exemple Yves Bonnet ancien chef des services de renseignements, Christian Prouteau fondateur du GIGN, François Heisbourg conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique.

Il faudra donc bien que des réponses claires et complètes soient fournies afin que les citoyens se fassent une opinion précise de l’événement et des responsabilités de chacun. Pour cela, la meilleure solution serait la mise sur pied d’une commission d'enquête parlementaire. La démocratie et la gravité de l’événement l’exigent. Il y va de la crédibilité du pouvoir et de sa capacité à assurer la sécurité des citoyens..

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 12:27

 

femme-terroriste.jpgLa conclusion de l’événement survenue, il faudra bien que certaines questions soient posées.

Le tueur présumé était déjà connu des autorités responsables de la sécurité intérieure et extérieure pour sa proximité avec Al Qaida, ses sympathies salafistes et djihadistes, et pour ses séjours dans l’espace Pakistan/Afghanistan. Comment se fait-il qu’il n’ait pas été plus surveillé, et surtout plus étroitement au moins après le premier attentat contre un militaire, puis après la tuerie de Montauban ?

On n’a pas cessé de prétendre et probablement à juste titre que les services compétents maîtrisaient bien le problème de la sécurité en France, au point que depuis fort longtemps, il ne s’y était plus produit d’attentat terroriste.

Alors pourquoi ceux-là, et perpétré par un individu dont les caractéristiques étaient bien connues ?

En outre, on était en droit d’espérer qu’en période électorale aussi sensible, les services de sécurité auraient dû faire montre de bien plus de vigilance afin d’éviter justement tout dérapage susceptible de troubler la sérénité indispensable au déroulement de la campagne. des débats et de la confrontation des projets, y compris ceux de sécurité..

Il y a là pour le moins un disfonctionnement fort dommageable.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 15:24

 

1995

Pas plus qu’il ne fallait s’emballer lors des multiples sondages mirobolants qui ont émaillé les jours précédents de la campagne, il ne faut se laisser impressionner par les sondages recueillis à chaud après le barnum circus de Sarko à Villepinte, où ses thuriféraires vont jusqu’à tenter de nous faire croire qu’ils avaient attiré des dizaines de milliers de groupies. Pourquoi pas des millions, au diable l’avarice, après tout !

Plus raisonnablement, il faut garder à l’esprit les résultats non pas des sondages, mais ceux sortis des urnes de l’élection présidentielles de 1995 qui a vu s’affronter Lionel Jospin et Jacques Chirac. Voir le tableau ci-joint.

Il reste encore à cet instant quarante jours au cours desquels Sarko sortira probablement d’autres lapins en chocolat de son chapeau pour enfumer les électeurs. A chacun de faire son tri, et à Hollande de démontrer sa capacité à redresser le pays et à ressouder la société autour des valeurs bien secouées de la République.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 12:49

 

rouleau.jpgComment diaboliser l’adversaire pour ne pas avoir à défendre un bilan calamiteux ?

Par exemple, mobiliser toute la classe conservatrice européenne. De fait, d‘après le magazine allemand Der Spiegel, Mme Merkel, le président du Conseil italien Mario Monti, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, et le premier ministre britannique David Cameron se seraient "engagés verbalement" à ne pas recevoir M. Hollande. Et saisissant la rumeur- il n’y a pas de petit profit- François Baroin, sur Canal+, après nous avoir fait il y a peu le coup fumeux de l’effraction, estime que le candidat socialiste est un "inconnu" qui "n'a pas l'autorité nécessaire" pour discuter avec les chefs d'Etat sur la scène internationale. Alors, comment expliquer que Mme Merkel, M. Zappaterro, M.Cameron, et B.Obama entre autres, n’ayant jamais exercé de fonctions d’état avant d’accéder à la fonction suprême aient pu conduire efficacement la politique de leurs pays respectifs ? Mais évidemment, déblatérez, déblatérez, il en restera peut-être quelque chose ...

Autre florilège :

Jadis, les partageux allaient rafler tous nos biens. Puis, ce fut des mines sanguinaires et hirsutes, le couteau entre les dents. On nous a ensuite servi les chars soviétiques campant devant l’Hôtel de Ville ou Notre Dame. Aujourd’hui, l’épuration ou la viande hallal obligatoire dans les cantines scolaires ont remplacé les bottes bolcheviques. Et l’impôt sur le revenu, vous allez voir, sera scandaleusement confiscatoire, mettant les pauvres milliardaires sur la paille. Bolloré, Bouygues, Lagardère, Mme Bettencourt et consort aux restaus du cœur, de quoi vous arracher les tripes ! Et le chant de l’International sera rendu obligatoire dans les écoles maternelles, à n’en pas douter. Bref, l’Apocalypse, quoi.

Comment expliquer à ces brillants stratèges qu’à vouloir coûte que coûte recourir au rouleau compresseur de la bêtise pour tenter de terrasser l’adversaire, ils finiront par coincer leurs propres langues fourchues dans les engrenages de l'idiotie? Qu'ils laissent donc la parole au peuple!

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 14:17

Pinocchio_000-copie-1.jpgFlorilège sarkosien à Bordeaux hier soir:

 

"La République, c’est une morale. Dans la République, il n’y a pas de place pour ceux qui n’ont aucune morale

...

"La République, c’est la solidarité. Mais la solidarité – je veux le dire parce que c’est mon devoir − il ne faut pas l’abîmer ; l’abîmer avec la fraude, l’abîmer avec la tricherie, l’abîmer avec les abus. Dans la République, il n’y a pas de place pour les tricheurs, pour les fraudeurs et pour les profiteurs."

...

"On n’a pas le droit de donner plus à celui qui n’a jamais travaillé et jamais cotisé qu’à celui qui a travaillé et cotisé toute sa vie.

...

"Ceux qui se rangent du côté des voyous, n’aiment pas la République."

...

Dans la République, on n’exige pas des autres ce que l’on est incapable de s’imposer à soimême

 

Entendant tous ces morceaux de bravoure, on ne peut s’empêcher de penser à toutes les frasques et turpitudes qui ont émaillé l’ère Sarkosy : Affaire des cigares de la République, affaires des jets privés dont on a usé et abusé à profusion, affaire des appartements de fonctions prêtés aux copains,  affaire Woerth-Bettencourt, affaire des fadettes, fausses affaires initiées par l’IGS, népotisme et copinage,  sans compter les expatriés fiscaux habitués des salons de la République, bouclier fiscal. Dans ce contexte, les termes de MORALE, de SOLIDARITE gardent-ils encore tout leur sens ?,

Et puis :

quand on a perdu le vote populaire, on veut mobiliser le vote communautaire.

 

Mobiliser la peur n’est pas mal non plus :

Seront licenciés immédiatement tout policier, tout magistrat, tout procureur, tout fonctionnaire, tout préfet qui aurait eu quelques connivences avec le gouvernement de la République."

 

Quant à lui, François Hollande à Dijon a promis hier que s'il était élu, « la seule loyauté  exigée des hauts fonctionnaires  sera celle à l'égard de l'Etat et non à l'égard du chef de l'Etat »

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 13:35

 

cm-mag0803_anger_0498846240-150x150.jpg

Jadis, dans une tribune libre du journal « Le Monde » de mars 2006, Mme Kosciusko-Morizet évoquait les socialistes avec « le couteau entre les dents » (sic).  Aujourd’hui, pour contrebalancer la chute vertigineuse de son champion dans tous les sondages, plutôt que de chercher à comprendre ce qui, dans les cinq années de présidence sarkosienne,  en est véritablement la cause, elle recourt comme lui à des outrances verbales. Ça permet de dévoyer le débat ou de produire un nuage de fumée. Dans le florilège :

C’est le P.S. qui aurait manipulé les autonomistes basques pour perturber la visite de Sarko à Bayonne, où pourtant le P.S. est grandement minoritaire face à des autonomistes fort influents. Et enfonçant grossièrement le clou, évoquant l’éventualité d’une victoire de Hollande, Sarko parle d’ »épuration » (re-sic). Il désigne les manifestants autonomistes basques comme étant « les indépendantistes de l’ETA le sang sur les mains » (re-re-sic ). Hier, Claude Guéant qualifiait le P.S. de « national et socialiste » (re-re-re-sic). Le "ET" devait lui écorcher la langue mais était le prix à payer pour éviter un procès en diffamation. Et dans un débat face à Jérôme Guedj président du conseil général de l’Essonne, à court d’arguments Henri Guaino le traitait textuellement de « con » et frappant du poing sur la table, lui intimait un virulent "Taisez-vous". Visiblement, la droite est sur les nerfs et ne se contrôle plus.

En vérité, comme tous les excès, ces amalgames sont dérisoires et ne sauront détourner les citoyens des vraies questions. Il faudra bien qu’à un moment ou à un autre de la campagne, on évoque et évalue le bilan du quinquennat finissant et qu’on en tire les conclusions qui s’imposent. Et c’est ce qui fait justement la hantise de la majorité sortante aux abois.

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:40

 

impot.jpgPour que les choses soient bien claires :

François Hollande a quelque peu surpris en annonçant sans préavis lors de son passage à l’émission « Paroles de candidat » sur TF1 lundi 27 février qu’il proposerait d’imposer les très hauts revenus ( soit au-delà de 1 million d’euros de revenu  annuel ) jusqu’à 75%. Déjà, le 15 février, à la tribune du Palais des Congrès de Rouen, François Hollande déclarait devant un public venu nombreux: " Où est le respect du travail quand les patrons du CAC 40 s’augmentent de 34 % pour une rémunération moyenne de 4 millions d’euros par an — 240 années de Smic — et quand les mêmes considèrent que relever le Smic serait prendre un risque pour l’économie elle-même ?" 

Et aussitôt, la droite s’est jetée sur l’annonce comme la peste sur le troupeau du bas clergé breton. Au voleur, les partageux reviennent et font les poches !

Or, de quoi s’agit-il précisément ?

Il s’agit de créer une tranche supérieure d’impôt de 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros par part. 3000 à 3500 foyers fiscaux seraient concernés. Pratiquement, cela veut dire que par exemple pour une part de  revenu annuel de 1 million trois cent mille euros :

On appliquerait le barème normal par tranches sur le million d’euros. C’est le principe habituel de l’impôt progressif sur les revenus.

Et pour ce qui excède le million, (on dit bien seulement au-dessus du million) dans le cas présent, trois cent mille euros, toujours selon le principe de la progressivité de l’impôt sur le revenu, on prélèverait les 75%. Tout cela, au nom de la solidarité nationale, et c’est bien le moins qu’on puisse demander aux nantis.

Un calcul rapide laisse prévoir qu’un reliquat d’un peu plus de la moitié du total resterait dans la poche de l’intéressé, soit un peu plus de 500 mille euros annuels ( plus exactement 678 357,42€), ou plus de 50 mille euros par mois ( plus exactement 56 529,78€ ). Pas de quoi étrangler un nabab ! Un repas au Fouquet's par mois est encore possible, et même une rolex en plus!

Mais pour la droite, il fallait sauter sur l'occasion et taper fort, au pilon, plus c’est gros et plus ça frappe l’opinion. La désinformation s'est mise en marche. Pensez donc, on piquerait les trois quarts des revenus d’un pauvre citoyen qui aurait récolté ses 1 million trois cent mille euros en dormant. Mais même dans ce cas improbable et d'ailleurs inexact,, il convient de raison garder. Si on calcule bien,  on ne lui laisserait "QUE" 325 000€ soit tout de même un peu plus de 27 000€ par mois pour vivre ! Cela méritait-il tous ces cris d’orfraie ?

Hypocrisie, hypocrisie quand tu nous tiens !

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 14:14

120044-copie-1.jpg

Que préférer :

Gagner 110 000€ par an et devoir verser au fisc 50% d’impôts sur le revenu, ce qui laisserait encore 55 000€ pour vivre, ( 4600€ par mois)

ou bien gagner 21 600€ par an et devoir verser au fisc 10% d’impôts sur le revenu, ce qui laisserait 19 440€ pour vivre ( 1620€ par mois)?

Cela s’appelle l’impôt progressif qui permet la redistribution sous formes diverses ( allocations familiales, sécurité sociale, allocation logement etc ) pour ceux qui en ont besoin, au nom de la solidarité nationale que chacun devrait considérer comme un devoir.

Que dire alors de ces nantis aux revenus mirobolants  qui pleurnichent malgré les sommes faramineuses que leur laisse encore le fisc après prélèvement, ont bénéficié du bouclier fiscal et/ou de niches fiscales, et menacent de fuir vers les paradis fiscaux, comme si les prélèvements les mettaient sur la paille, mais n’hésitent pas à regagner dare-dare le pays dès qu’il s’agit de glaner toujours plus, souvent aux frais de la collectivité qui leur offre les infrastructures ou autres facilités ? Au moins, l’immigré, lui,  vient offrir ses bras et sa sueur à qui veut bien lui donner le moyen de manger à sa faim, et ne peut échapper ni au fisc, ni à l’âpreté de certains employeurs. Quant au chomeur, il ne demande qu'une chose: DU TRAVAIL!

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 13:16

 

justice-aveugle.jpgIl faudrait graver dans le marbre pour bien s’en souvenir au moment de glisser dans l’urne le bulletin portant le nom de HOLLANDE ou celui portant le nom de SARKOSY, ce qu’écrit dans « Marianne » du 18 au 24 février 2012 Jacques Julliard qu’on ne peut nullement soupçonner  de gauchisme invétéré :

«  ... des fausses évidences ... que la propagande capitaliste a réussi à installer dans les esprits. Ainsi, qu’est-ce qui est le plus extravagant : qu’un homme puisse gagner 100 millions par mois ou qu’un autre doive se contenter de 1090€, le Smic net actuel, pour vivre ? De ces deux chiffres lequel est le plus scandaleux, le plus incompatible avec les valeurs de la civilisation ?

... il est assurément impossible, plus de deux siècles après la Révolution française, de tolérer dans la société des écarts égaux, voire supérieurs à ceux de l’Ancien Régime. Impossible de tolérer qu’avec la productivité et les techniques modernes, il y ait tant de gens qui couchent dehors par -10°C. »

A côté de ces écrits, il faut placer la promesse que M. Sarkosy avait faite aux Français en 2007 pour obtenir leurs suffrages :

«  Je ne laisserai personne au bord du chemin »

Aujourd’hui, ses grenadiers parlent du « cancer de l’assistanat » quand ils évoquent le chômage, traitant les victimes des licenciements comme des fainéants et des tricheurs. Que dire alors des expatriés et des fraudeurs fiscaux ? Prendre l’exception pour le tout facilite la stigmatisation par l’amalgame et encourage les antagonismes et la division. Cela permet d’éviter de chercher où sont les vraies responsabilités.

 

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