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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 19:23

Ceret.jpgL’impressionnante inondation du Var après les dernières pluies torrentielles de ces derniers jours ailleurs en France vient nous rappeler que la nature ne connaît pas de répit et peut frapper n’importe où à n’importe quel moment, et cela depuis que la terre tourne. Réchauffement climatique ? Et les tempêtes de neige de cet hiver ? Effets de la pollution atmosphérique provoquée par l’homme ? Et les changements climatiques de l’ère pré-industrielle ? Vaste débat.

Retenons que ces catastrophes naturelles se sont manifestées maintes fois depuis la nuit des temps . Simplement, pour aborder la question du climat et des phénomènes atmosphériques, il faut raisonner dans le temps astronomique et non pas à l’échelle humaine. Le Sahara fut en son temps un havre de verdure, et la migration humaine préhistorique n’a pu s’effectuer que parce que les continents furent un temps lointain reliés par la glaciation des océans. Et l’industrialisation née au XIXè siècle n’y est pour rien. Et tous ces changements cycliques se répèteront tant que l’univers continuera d’exister.

Pour en revenir à l’inondation dans le Var, remarquons par exemple que le plus souvent, les anciens ponts des régions méridionales enjambent les cours d’eau  à des hauteurs impressionnâtes alors que ces cours sont souvent en temps normal presque à sec, leur filet d’eau serpentant entre des tapis de galets. C’est dire que les anciens savaient que les eaux pouvaient monter à des hauteurs qu’on imagine mal. Le pont dit « du diable » à Céret dans les Pyrénées Orientales par exemple, construit au XIVè siècle s’élève à près de huit mètres du sol. On savait donc déjà les risques encourus. Mais depuis, l’explosion démographique a accéléré et intensifié l’urbanisation au point de faire volontairement  l’impasse des risques naturels. On savait que des crues catastrophiques s’étaient produites dans le passé, mais on avait l’impression que ce passé était définitivement révolu. C’est comme si on décrétait que les volcans d’Auvergne étaient définitivement éteints. A l’échelle humaine, peut-être, encore que … Mais à l’échelle de la vie de l’univers ?

Alors, plutôt que de tout miser sur la lutte contre la pollution atmosphérique due aux activités humaines, ne conviendrait-il pas plutôt d’investir dans la recherche pour parer aux effets catastrophiques des phénomènes naturelles dont peut-être les évènements astronomiques survenus dans tout l’univers comme par exemple les éruptions solaires seraient au moins aussi responsables que l’émission de gaz carbonique terrestre qui entre dans l’ensemble pour une quantité infinitésimale. Quant à la pollution de l’air par le gaz carbonique, ses effets néfastes ont sans doute plus d’importance sur les personnes fragiles, enfants et vieillards par exemple, que sur le climat de la terre noyée dans le vaste univers.

Dire tout cela, serait-ce de l’hérésie ? "Et pourtant, elle tourne", la terre …

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