La droite, aujourd'hui empétrée dans ses querelles intestinales et ses guerres de chefs, dépourvue de projet alternatif et donc sans voix, déstabilisée par le putsch de son pseudo président, a trouvé dans le lamentable épisode Cahusac l’aubaine qu’il lui fallait pour manifester son existence.
Et elle n’a de cesse de faire feu de tous bois pour tenter de désarçonner le gouvernement et à travers lui le Président de la République. Elle n’a pas digéré sa défaite électorale à la présidentielle qu’elle considère comme une injustice qui l’aurait privée de son droit « héréditaire » à se maintenir indéfiniment au pouvoir.
En conséquence, le public a droit à un déluge d’imprécations, de contre-vérités, voire d’injures de la part de ses ténors, dans et hors de l’enceinte de ce qui devrait être le temple des débats et des projets, l’assemblée nationale devenue une véritable foire d’empoignes ou une basse-cour bruissant de chamailleries tonitruantes et vulgaires indignes de prétendus représentants de la nation.
Au demeurant, cette droite est-elle si bien placée pour faire la leçon ou demander des comptes dans la tempête, engluée qu’elle est elle-même dans bien des imbroglios judiciaires à épisodes interminables ? Voilà l’hôpital se moquant de la charité ! Qu’elle balaie donc devant sa porte avant de jouer les père-la-vertu.