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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 11:09

portes-copie-1.jpgLa droite, aujourd'hui empétrée dans ses querelles intestinales et ses guerres de chefs, dépourvue de projet alternatif et donc sans voix, déstabilisée par le putsch de son pseudo président, a trouvé dans le lamentable épisode Cahusac l’aubaine qu’il lui fallait pour manifester son existence.

Et elle n’a de  cesse de faire feu de tous bois pour tenter de désarçonner le gouvernement et à travers lui le Président de la République. Elle n’a pas digéré sa défaite électorale à la présidentielle qu’elle considère comme une injustice qui l’aurait privée de son droit « héréditaire » à se maintenir indéfiniment au pouvoir.

En conséquence, le public a droit à un déluge d’imprécations, de contre-vérités, voire d’injures de la part de ses ténors, dans et hors de l’enceinte de ce qui devrait être le temple des débats et des projets, l’assemblée nationale devenue une véritable foire d’empoignes ou une basse-cour bruissant de chamailleries tonitruantes et vulgaires indignes de prétendus représentants de la nation.

Au demeurant, cette droite est-elle si bien placée pour faire la leçon ou demander des comptes dans la tempête, engluée qu’elle est elle-même dans bien des imbroglios judiciaires à épisodes interminables ? Voilà l’hôpital se moquant de la charité ! Qu’elle balaie donc devant sa porte avant de jouer les père-la-vertu.

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 13:35

kung-fu-panda.jpgLa cohorte des distingués dénigreurs que sont les Brigitte Bardot, Johnny Halliday, Gérard Depardieu, Gérard Lanvin ou autres Anelka ou Kassovitz nous ont copieusement abreuvés ces derniers jours de leurs diatribes contre la France et les Français. A défaut d’inspiration, cracher dans la soupe peut procurer des frissons. Merci pour eux.

Mais avant de vomir leurs insanités envers leur propre public, se sont-ils un instant demandé à qui ils doivent leur notoriété ? Le seul talent, s’il en est, suffirait-il à leur apporter l’aisance et le confort dont ils jouissent largement si le public, donc les Français sur lesquels ils crachent leur fiel, les avaient boudés ?

Et cerise sur le gâteau, celle qui s’est parée durant tout un quinquennat du titre de Première Dame de France dans et hors des frontières y est allée allègrement de son propre délire : « Les Français, ils sont minables ... je ne suis pas du tout française, j’ai un passeport italien ». Ça une Dame de France, et de surcroît la première ? De qui se moque-t-on ? Que fait-elle alors en France? Pourtant, son président de mari n’avait-il pas dit dans un discours prononcé en avril 2006, dans la Salle Gaveau, alors qu’il était encore ministre de l'Intérieur: "S'il y en a que ça gêne d'être en France, je le dis avec le sourire mais avec fermeté, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas". M.Sarkosy aurait-il caché durant tout son séjour dans les ors de la République une immigrée clandestine ?

Trève de plaisanterie. Méprisable opportunisme que tout cela! Souvenons-nous des fables de notre passé scolaire : « Je suis oiseau, voyez mes ailes, ... je suis souris, vivent les rats »[1].

Mais il convient de retenir ce morceau d’anthologie dont nous gratifie la prétendue Première Dame à toutes fins utiles. Et pour l'heure, que les grincheux et les pleurnichards s'en aillent avant que l'on ne leur "botte le train"! Remember donc !



[1] Jean de la Fontaine : La Chauve-souris et les deux Belettes

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 09:55

2012-02-13-al-qaeda-al-shabaab-618-408

Parlant du terrorisme islamiste, le ministre de l’intérieur Manuel Valls l’a qualifié de « fascisme vert ».  Et Jacques Lang, désormais président de l’Institut du Monde Arabe et jamais avare d’une confusion de dénoncer un risque de stigmatisation de l’Islam.

Pour le coup, voilà bien un fâcheux amalgame. Car, qui peut sérieusement confondre l’Islam, une des religions monothéistes les plus répandues à travers le monde, avec ce terrorisme sanguinaire et fascisant qu’est le terrorisme islamiste s’appuyant sur une interprétation des plus radicales et le plus souvent détournée des principes du Coran pour tenter d’imposer sa férule sur tout une population fanatisée ? Un mouvement qui pratique la flagellation ou la lapidation des femmles, la décapitration en place publique, qui recourt au rapt, à la terreur et à l’assassinat individuel ou collectif pour s’imposer, qu’est-ce sinon un mouvement fasciste ? Et fasciste vert puisqu’il prétend parler au nom de l’Islam. N’ayons donc pas peur des mots. Il faut parler clair et agir avec fermeté, et les musulmans authentiques, sachant pertinemment de quoi on parle ne manqueront pas de se compter résolument parmi les ennemis de ce fascisme sournois et destructeur.

Donc, pour que les choses soient claires disons:

Vouloir contrôler les corps, les cœurs et les esprits de tout un chacun, c'est du totalitarisme. Et vouloir y parvenir par l'intimidation ou la terreur, c'est du fascisme. Rien de moins. Et il faut le combattre résolument.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 13:25

 

leviathan-PatriciaHarrington-dvd.jpgPas plus les medias que les instances politiques ou intellectuelles n’ont été avares de commentaires ou de sentences concernant le dit « mariage pour tous », comme s’il s’agissait d’un problème de vie ou de mort. Les quolibets et les invectives n’ont guère manqué, et dans les deux camps. Il s’en est suivi des manifestations de rue monstres, démontrant à quel point les campagnes médiatiques avaient su mobiliser l’opinion publique. Or, y était-il question de mort d’homme, ou même simplement de salubrité publique ? Mais le buzz a bien fonctionné, alimentant un feuilleton prolixe.

Parallèlement, les malheureux salariés d’ Arcelor-Mittal de Florange se débattaient avec la dernière énergie pour tenter de préserver la survie de leurs emplois face à l’indifférence générale. Dans ce cas précis, la sécurité matérielle de toutes leurs familles était bien en jeu, la stabilité et la dignité des salariés se jouaient à tous les niveaux. Y avait-il eu la mobilisation des médias et l’émoi de l’opinion publique portés au même degré de tension que pour la question précédente ?

Certes, les conséquences de l’improprement dénommé « mariage pour tous » bouleversent les valeurs qui fondent notre société, et il est légitime d’en débattre. Mais les problèmes que soulèvent les conséquences et les dérives du libéralisme économique ne menacent ils pas tout autant les fondements de notre vivre ensemble, et ne méritent-ils pas au moins autant sinon plus d’acharnement à en envisager les changements ?

On a longtemps naguère et avec obstination dénoncé les méfaits consubstantiels du communisme. Jusqu’à quel degré d’abaissement de la dignité humaine faudra-t-il attendre pour dénoncer avec la même vigueur la nocivité du système capitaliste libéral et sa dérive financière ? Ségolène Royal ne dit-elle pas très justement qu’il est temps d’ « inventer un autre modèle économique » ? A quand le grand coup de balai salutaire qui nous délivrera de cette hydre broyeuse d’hommes qu’est le capitalisme financiarisé?

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 23:03

3093921-une-famille-tres-heureux-dans-les-couleurs-du-solei.jpgNon, Madame Taubira, il n’y a pas à légaliser les enfants nés à l’étranger par GPA. Car, cela signifierait qu’il suffit de transgresser la loi française hors des frontières pour obtenir a posteriori une légalisation en rentrant. Sinon, après tout, à quoi bon faire des lois ?

Au demeurant, ces enfants nés à l’étranger ont une identité reconnue dans leur pays de naissance et ont donc bien une existence légale.

Les contrevenants savent ce qu’ils font et sont responsables des conséquences que cela entraine pour les enfants ainsi nés. Ils doivent les assumer et devront éventuellement en rendre compte lorsque ces enfants seront devenus majeurs. Mais en tout état de cause, leurs transgressions ne doivent lier en rien le législateur, et chacun doit le savoir.

De même, non Madame Bertinotti, il n’y aura pas lieu de débattre au Parlement de la PMA lorsque sera discutée la loi sur la famille. Les lois de bioéthique ont déjà répondu à cette question, et c’est non.

Toutes les tergiversations et agitations sur ces questions cachent en vérité la volonté des minorités agissantes de faire passer en contrebande une loi autorisant la PMA ( procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) aux couples homosexuels. Et par voie de conséquence, il s’agit d’occulter le fait que pour enfanter, il faut immanquablement la collaboration d’un homme et d’une femme, et que l’enfant a le droit à cette connaissance. De quel droit priverait-on l’enfant de sa propre identité inscrite dans la différence des sexes ? Le « droit à l’enfant » revendiqué ici ou là autorise-t-il un tel déni ? N’y a-t-il pas avant tout des devoirs envers l’enfant ?

« Il faut que l’enfant puisse élaborer son origine, laquelle met évidemment en jeu la différence sexuelle. Sinon, on le livrera, avant même qu’il ne vienne au monde, aux formes les plus graves du tourment de l’origine ».[1]

 

 



[1] Dany-Robert Dufour. Professeur de philosophie de l’éducatioin à l’Université Paris VIII

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 14:02

 

communaute-internationale-jpg.jpgAvec la prise d’otages de In Amenas en Algérie, les termes de « terroristes » ou « terrorisme »  et d’ « Europe » pris dans son acception institutionnelle ont définitivement perdu de leur pertinence au regard de l’actualité. Au demeurant, que signifie même le terme de « communauté internationale » ? Y a-t-il en l’occurrence une conscience internationale ?

Des terroristes, les preneurs d’otages du Sahara ou naguère de Somalie ou d’ailleurs ? Ainsi que les brigades d’islamistes  à la conquête du Mali ? Non, pas plus que les talibans ou les « rebelles » de Somalie. Les moyens, leurs méthodes et leurs prétentions les révèlent pour ce qu’ils sont : les acteurs d’une véritable guerre idéologique et de conquête, pour faire émerger un monde islamiste radical soumis à la charia et s’étendant sur ce qui naquit jadis de la Djihad, allant de l’Atlantique à l’Indus. Et cela pourrait bien ressembler à un choc de civilisations. On assiste à l’émergence d’une sorte de fascisme vert dont la religion revisitée par des fanatiques ne sert qu’à soumettre les esprits sous le couvert de la Révélation. A la tête de cette hydre, de véritables bandits utilisant les moyens les plus délictueux pour parvenir à leurs fins. Le danger qu’ils représentent menace toutes les démocraties.

Or, face à cette menace, quid des démocraties, et notamment de l’Europe dont nos dirigeants nous vantent tant les vertus ?

Chaque pays ne « voit midi qu’à sa porte ». Et comme le dit si justement Daniel Cohn-Bendit « On dit aux Français : On va vous donner les infirmières et allez vous faire tuer au Mali ». Ainsi va l’Europe. Et ainsi va ce qu’on appelle « la communauté internationale » qui n’a de communauté que le nom. Dans la pratique, chacun pour soi. Ainsi n’a-t-on entendu les Etats-Unis, l’Allemagne ou le Japon s’exprimer que lorsque chacun d’entre eux a appris la présence de ses nationaux parmi les otages. Belle solidarité internationale.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 07:01

un-des-principaux-slogans-des-opposants-au.jpgAujourd’hui, dimanche 13 janvier 2013, entre 340 000 (chiffre de la préfecture de Police de Paris) et 800 000 manifestants (chiffre des organisateurs de la manifestation) ont défilé dans  les rues de Paris pour exprimer leur opposition aux conséquences du projet de loi sur le dit « mariage pour tous », en ce qui concerne les droits de l’enfant.

Se contenter de considérer ce mouvement d’une ampleur exceptionnelle comme une simple manifestation de rue comme le fait le gouvernement est au moins une erreur, surtout une faute envers l’opinion publique.

Non, il ne suffit pas de se contenter de dire que le projet de loi en question était contenu dans les propositions du candidat Hollande lors de sa campagne présidentielle. Il est exagéré de prétendre que chaque citoyen ayant voté pour François Hollande a consciemment approuvé dans leur totalité ses propositions. Chacun y a « fait son marché » selon ses propres priorités, ignorant ou négligeant comme secondaires ou inintéressantes certaines dispositions, dont le mariage pour tous par exemple. D’autres ont simplement voulu chasser Sarkosy du pouvoir. Et enfin, fallait-il, pour rejeter le « mariage pour tous » ou plus sérieusement ses  conséquences, rejeter en bloc les propositions de réforme de la fiscalité, les solutions de relance de l’économie et de l’emploi, la justice sociale, la réforme de l’enseignement ?

Or, il s’agit aujourd’hui de traiter précisément du sujet qui remet en cause toutes les bases sur lesquelles repose notre conception de la société, notamment celles concernant l’enfant et la famille.  On y fait entrer la notion d’égalité. Egalité entre les hétéros et les homosexuels devant le droit au mariage ? Mais que fait-on alors de l’égalité entre les enfants devant le droit d’avoir un père et une mère ? Plus précisément, dans quelle société voulons-nous vivre? Longtemps, les homosexuels ont revendiqué leur droit à la différence. Très bien. Revendication ô combien légitime. Eh bien qu'ils l'assument pleinement. Et notamment, celle de leurs couples ne pas pouvoir devenir parents. Les hommes en général, n'assument-ils pas leur incapacité à enfanter?

Le gouvernement veut se saisir de ce débat pour démontrer la fermeté et la détermination dont ici ou là on lui reproche le déficit ? Soit. Il reste encore aux représentants de la nation de démontrer leur aptitude à l’écoute de leurs concitoyens. Et on sait qu’au sein même du P.S. le débat existe. Le clivage traverse toutes les familles de pensée. Que nos représentants aient le courage de se montrer fidèles à leurs convictions et à celles de leurs concitoyens. C’est le principe même de la démocratie. Vœu pieux ?

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:29

images-copie-2.jpgL’Elysée rappelle que « ce n’est pas la rue qui fait les lois ». Certes, et c’est tant mieux. Mais quand des centaines de milliers de citoyens manifestent, cela n’est plus une simple manifestation de rue comme l’entend la formule. Il faut interpréter le phénomène comme une authentique expression démocratique contre l’obstination du pouvoir à ignorer l’opinion publique. Ainsi en sera-t-il de la manifestation de dimanche 13 janvier contre « le mariage pour tous ». Car, il ne s’agit pas en l’occurrence de s’opposer à cette prérogative, mais plus exactement de dénoncer ce qu’il y a derrière, à savoir, à plus long terme le déni du droit de l’enfant à connaître qu’il est né d’un père et d’une mère, notion constitutive de la construction de sa personnalité. Et pour continuer à garantir l’égalité des droits en tout, il faudra bien alors en arriver au droit à l’enfant, au recours aux mères porteuses, et pourquoi pas à terme au droit d’enfanter ? Soyons modernes jusqu’au bout.

Alors, pour contrecarrer ces objections, les défenseurs de l’égalité en ce domaine ont recours au dénigrement systématique des opposants.

On a vu naguère l’accusation d’antisémitisme contre les opposants à la politique des colonisations israéliennes en Cisjordanie, celle d’islamophobie contre la critique d’obscurantisme des intégristes islamiques,  voire jadis l’accusation d’anti-France contre la critique de la politique coloniale de la France. Voilà désormais l’accusation d’homophobie contre les opposants aux conséquences du mariage pour tous. La belle affaire. Le recours à une sorte de terrorisme intellectuel comme arme de dissuasion massive pour mieux museler la critique.

Et comme pour « en remettre une couche », Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale considère les manifestants comme « tout ce qu’il y a de plus ringard » (sic).  Ou encore, sourd ou aveugle, il considère que « le clivage ne se fait pas au sein de la gauche, mais de la droite ». Réveillez-vous, M. Bartolone, ouvrez vos oreilles, le débat est transversal. Des gens de gauche aussi, cathos, protestants, juifs, musulmans, athées ou autres croyances, choqués dans leurs intimes convictions vous interpellent. Impossible, voire inadmissible de les écarter du débat d’un simple revers de main

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 13:37

 

evolutionofman.jpg« Le Chef de la Tribu des Kayapo a reçu la pire nouvelle de sa vie : Dilma, la présidente du Brésil, a donné son approbation pour la construction d'une énorme centrale hydroélectrique (la 3ème plus grande au monde). 

C'est la sentence de mort pour tous les peuples vivant près du fleuve, car le barrage inondera environ 400 000 hectares de forêt. Plus de 40 000 Indiens devront trouver de nouveaux endroits où vivre. La destruction de l'habitat naturel, la déforestation et la disparition de plusieurs espèces sont des faits ! 

......

Il n'y a plus dans notre monde de place pour ceux qui vivent différemment, que tout doit être aplani, que chacun, au nom de la mondialisation, doit perdre son identité, sa façon de vivre». 

 

Evidemment, on ne peut qu’être bouleversé par l’annonce d’un tel désastre à venir.

Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir. La centrale hydro-électrique en question est-elle utile pour améliorer les conditions de vie des 193 946 886 habitants dénombrés en 2012 au Brésil? Dans l'affirmative, la seule alternative serait donc en l'état des techniques immédiatement disponibles, ou bien la centrale hydroélectrique, ou bien une centrale nucléaire. A débattre. Cela promet d'homériques crépages de chignons.

En tout état de cause, ne vaudrait-il pas mieux travailler afin que l'Etat brésilien s'efforce de tout mettre en œuvre pour faciliter les mutations inévitables du mode de vie et la préservation des coutumes de ces 40 000 indiens qui de toutes façons subiront tôt ou tard un bouleversement de leur état de nature. Accompagner les changements que ces peuples devront de toutes manières subir sous les effets de l'évolution de la vie sans leur imposer un mode d'existence qui heurte leurs coutumes, et non pas chercher obstinément à conserver comme dans du formol des formes de vie ancestrales qui ne leur apportent même pas le minimum sanitaire et domestique conforme à la vie d'aujourd'hui, mais au contraire les maintiennent dans une existence extrêmement précaire. Tel devrait être le défi. La nouvelle frontière, aurait dit John F.Kennedy.

Un peu de fiction: si des martiens que l'on suppose bien plus évolués que nous, atterrissant en Dordogne, avaient conquis la terre du temps de nos ancêtres de Lascaux, auraient-ils du se battre pour préserver intact le mode de vie de nos anciens peintres rupestres, protégeant nos cavernes, nos peaux de bêtes et nos bifaces contre tout changement promis par la curiosité et le génie de l'homme? Il est à craindre qu'en des temps aussi troublés que ceux d'aujourd'hui, nous ayons une fâcheuse tendance à nous réfugier dans une sorte de nostalgie d'un paradis perdu. Le mythe du retour au bon sauvage en somme.

Frédéric Lopez aussi nous émeut au cours de ses émissions de « Rendez-vous en terre inconnue », nous montrant des peuples tels que les Nenets, les cavaliers mongols, les Tsatans ou les Amhuras entre autres, vivant dans le cadre d’une nature vierge, semblant trouver un réel épanouissement au sein de leurs coutumes ancestrales, évoluant au sein d’un univers à la Douanier Rousseau.  Mais quid de leur sécurité sanitaire, de leur préparation aux mutations  de l’environnement et de la vie moderne ? L’essentiel de leur existence est intégralement consacré à assurer leur survie. Et que dire de l’avenir de leur progéniture ? On ne peut raisonnablement se satisfaire de l’idée que pour préserver leurs coutumes et leur culture, il faille les abandonner à cette existence réduite somme toute à assurer simplement les seules fonctions vitales du corps. C’est négliger qu’ils sont nos semblables, aussi aptes à s’enrichir de nos différences pourvu que leur soit permis le contact et l’échange avec le monde extérieur dans le respect de leur identité.

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 13:48

 

inegalite_1.gifEn ce début d’année 2013, sous la présidence de François Hollande, que peut-on dire ?

Bonne et heureuse année (autant que faire ce peut), certes. Et puis ?

Inventaire :

Le président n’aime pas les riches entend-on dire ici ou là, plutôt d’ailleurs à droite.

Non, en vérité, ce que le président n’aime pas chez des riches,  et nous avec lui, c’est leur égoïsme, leur avidité à amasser toujours plus sans se soucier des plus démunis que la crise laisse sur le côté de la route ; leur âpreté à préserver coûte que coûte leurs privilèges et leur incommensurable fortune amassée grâce au travail et au savoir-faire des sans grade, et sauvegardée sans partage tandis que le reste du monde ploie sous le poids des contraintes ou des turpitudes des affairistes et des spéculateurs sans scrupules ; leur hâte à déserter vers des paradis fiscaux dès qu’il est question de partage ou de solidarité.

 Ce qu’il n’aime pas, et nous non plus, ce sont ces nantis pansus et repus qui plastronnent du haut de leur pactole en toisant de leur superbe la misère des humbles dont ils ont tiré la substantifique moelle.

Ce qu’il n’aime pas, et nous non plus, ce sont ces suppôts de nantis, cumulards impénitents qui, sans vergogne, stigmatisent les victimes de la crise, les étiquetant de »cancers d’assistanat » pour mieux les désigner à la vindicte publique, tandis qu’ils accaparent sans retenue tous les mandats et les indemnités cumulées qui vont avec.

Ce qu’il n’aime pas, et nous non plus, c’est cette arrogance affichée d’une droite convaincue de sa légitimité à monopoliser le pouvoir au profit de ses suppôts privilégiés, tétanisée dès que la démocratie assure l’alternance.

Mais que dire de la gauche arrivée aux affaires ?

N’avoir pas eu l’audace de dresser un inventaire exhaustif de l’héritage la laisse sans parade, exposée aux accusations sans vergogne d’incompétence par une droite saisie d’amnésie soudaine. Le déficit budgétaire abyssal, les échanges déséquilibrés, le chômage endémique, les plans sociaux à retardement, les privilèges réservés aux nantis, que de handicaps chargeant la barque de l’alternance, et que ces petits marquis tentent de mettre au passif des successeurs! Et ils ont en outre l’audace et l’outrecuidance de donner des leçons de gouvernance !

Alors, pour que reparaisse l’espérance qu’a fait naître François hollande lors de sa campagne, souhaitons à la nouvelle équipe dirigeante de se ressaisir sans tarder et d’entreprendre et d’expliquer sans délai les actions promises ou annoncées qui devraient ressusciter l’optimisme de notre jeunesse pour un avenir meilleur

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