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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 14:06
le travail, une chaîne?

En réponse à un horticulteur au chômage qui lui faisait part de sa difficulté à retrouver un travail, M. Macron a répliqué qu’il lui suffirait de traverser la rue pour trouver un emploi dans une brasserie ou un restaurant.

Bref, pour le Président de la République, puisqu’il y a des chômeurs d’une part, et des emplois vacants d’autre part, il suffirait de les coupler systématiquement et ainsi, on aurait résolu le problème du chômage. « Mais bon sang, mais c’est bien sûr », aurait dit le commissaire Bourrel !

Cet épisode démontre bien que M. Macron est un productiviste forcené. Pour lui, il convient de satisfaire la bonne marche de la production en comblant le vide des emplois par le trop plein des chômeurs.

Peu importe que chacun ait eu le souci de son épanouissement au travers d’une activité qui aurait pour lui du sens et pour laquelle il aurait fourni l’effort d’une formation appropriée. Et peu importe la bonne opinion de soi au travers de la bonne œuvre accomplie.

La production et les services manquent de main d’œuvre, que les chômeurs s’y emploient. Qu’importe la pénibilité ou le manque de considération des tâches répétitives ou harassantes. Et les chômeurs qui regimbent sont des « fainéants », cela va de soi !

Et d’ailleurs, pourquoi a-t-il oublié d’ajouter que les chômeurs auraient aussi leurs chances en Roumanie ou en Chine par exemple, s’ils n’étaient pas aussi empotés ?

On se heurte toujours devant M.Macron à une forme d’autisme, une incompréhension de ce que vivent ou ressentent les citoyens. A des doléances précises, à des expressions de détresse ou de colère justifiée, il renvoie des formules à l’emporte-pièce ou des réparties blessantes : « les fainéants, les illettrés, ceux qui ne sont rien, … »  tout à l’avenant. Cela démontre à la fois une méconnaissance des soucis des citoyens et un certain mépris des petites gens.

Pour lui, seuls les « premiers de cordée » ont sa considération et ses prévenances.

Qui a parlé du « président des riches » ? Que l’on est loin du lyrisme et de la marche triomphale et prometteuse de la campagne électorale. On a désormais les deux vraies faces de Janus.

 

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 09:23
L'affaire Benalla

L’affaire Benalla :

 

Le volet judiciaire :

Alexandre Benalla a été mis en examen des chefs de "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité temporaire de travail", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique", "recel de violation du secret professionnel" et "recel de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection".

 

Le volet politique :

Les commissions d’enquête de l’Assemblée Nationale et du Sénat cherchent à connaître la position exacte  de Benalla à l'Élysée. Il n’est pas question ici d'infraction pénale, mais de relations de pouvoir au sein de l'Élysée.

Quel a été le véritable rôle d'Alexandre Benalla auprès d'Emmanuel Macron.

Pourquoi Alexandre Benalla disposait-t-il d'un permis de port d'arme alors que son rôle officiel était de coordonner différents services en cas de déplacement du Président.

De même, pourquoi était-il le seul chargé de mission à l'Élysée à disposer d'un appartement sur le site du Quai d'Orsay, dont il a reçu les clés après sa rétrogradation qui ne le conduisait plus qu'à accompagner les déplacements privés du chef de l'Etat et à gérer des événements internes au palais.

Se pose aussi la question de la légèreté et de l'effectivité de la sanction infligée à Benalla dans les jours qui ont suivi le 1er mai. La sanction telle qu'elle a d'abord été annoncée - 15 jours de mise à pied sans salaire et une rétrogradation - est déjà jugée très légère par certains. Mais il apparaît que Benalla a finalement pu travailler sur plusieurs gros événements publics, et qu'il a touché son salaire car seul son reliquat de congés lui a finalement été retranché.

 

Visiblement dans cette affaire, les objectifs de la Justice et des commissions d’enquête du Parlement sont bien distincts, conformément aux textes constitutionnels.

Or, depuis que la commission d’enquête du Sénat, seule survivante après le désistement de la commission de l’Assemblée nationale s’apprête à reprendre ses convocations et ses travaux, la fébrilité et les déclarations tonitruantes des membres de l’Exécutif fusent, cherchant à faire croire que la commission d’enquête sénatoriale outrepasse ses prérogatives et viserait à « destituer le Chef de l’Etat »(sic)!

Christophe Castaner, secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement visant la commision d’enquête déclare : « Si certains pensent qu’ils peuvent s’arroger un pouvoir de destitution du président de la République, ils sont eux-mêmes des menaces pour la République ».

Nicole Belloubet, ministre de la Justice dénonce « l’instrumentalisation politique de l’affaire Benalla par la Commission d’enquête » De même avait-elle justifié le refus de Benalla de répondre à la convocation de la commission d’enquête, déclarant qu’ « une immixtion … du Parlement dans le pouvoir judiciaire serait choquante »

Benjamin Grivaux porte-parle du gouvernement s’élève contre « l’ambition politique personnelle du sénateur de la Manche (Philippe Bas, président de la commission d’enquête) »

Enfin, cerise sur le gâteau, un appel téléphonique du Président de la République lui-même au Président du Sénat Gérard Larchet pour lui demander de « garantir les équilibres institutionnels », estimant que la commission d’enquête s’en éloignait.

A l’évidence, toutes ces déclarations ou interventions de la part de l’exécutif visent à déconsidérer la commission d’enquête et à déplacer le problème vers la confusion des pouvoirs. Alors dans la foulée, pourquoi ne pas dénoncer une tentative de coup d’état ?

En vérité, on décèle là une particulière fébrilité et un vent de panique qui posent question.

Qu’y a-t-il derrière tout ce branle-bas de combat ? Qu’est-ce qui pousse tout l’équipage exécutif à jouer le père fouettard ?

Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau s’est judicieusement interrogé : « Qui est cette petite frappe pour qu’il puisse bénéficier du soutien de tout l’appareil d’Etat » ?

Bonne question.

 

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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 13:26
Riches/pauvres en Macronie

ISF : Mesure phare du projet de loi de finances, la réforme de l’impôt sur la fortune est censée encourager les investissements dans les entreprises. Un cadeau fiscal aux plus aisés en forme de pari risqué.

Coût pour l’Etat : 3,2 milliards.

Revenus du capital : Un prélèvement forfaitaire unique (PFU ou « flat tax ») : Coût pour l’Etat : 1,3 milliard.

L’« exit tax », mise en place en 2011, à la fin du quinquennat Sarkozy, et alourdie sous Hollande, cible les contribuables qui détiennent plus de 800 000 euros de titres (actions, obligations) ou la moitié du capital d’une entreprise, et qui seraient tentés de s’exiler fiscalement – notamment en Belgique – afin de vendre leur société sans avoir à payer d’impôt sur la plus-value : Sa suppression décidée par Macron: manque à gagner potentiel lié à l’extinction du dispositif, qui pourrait s’élever à… 6 milliards d’euros, selon Christophe Pourreau, responsable de la direction de la législation fiscale à Bercy. Soit bien davantage que les 2,5 milliards d’euros avancés jusqu’ici par le gouvernement.

La transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de charges pour les entreprises, la baisse du taux d’impôt sur les sociétés (IS) qui démarrera dès l’an prochain, la suppression de la quatrième tranche de la taxe sur les salaires : Coût pour l’Etat : 1,2 milliard d’euros.

En revanche, le surcoût lié à la majoration du CICE de 6 % à 7 % au titre de 2017 (versé en 2018) coûtera 4 milliards d’euros et son équivalent pour les associations, 0,6 milliard

Autrement dit, bien plus de 10 milliards d’euros accordés aux plus riches sans que des obligations  leur soient imposées en contrepartie.

Mesures pour lutter contre la pauvreté :

Trois mois après la polémique suscitée par les propos de M. Macron "sur le pognon de dingue" que coûtent selon lui les aides sociales, le plan pauvreté, appelé à entrer en vigueur le 1er janvier 2019, "se chiffre à 8 milliards d'euros, répartis sur quatre ans.

Mais on sait que une part significative des 8 milliards annoncés correspond à un simple redéploiement de budget.

Et des obligations et des contrôles stricts sont imposés aux futurs bénéficiaires, souvent stigmatisés et taxés d’assistanat par la droite.

 

Il y a bien du sacré mou entre les « premiers » et les « derniers »  de cordée macronienne. Le temps que les premiers soient passés, les derniers peuvent sombrer corps et âmes dans la crevasse.

 

En 2015 ;

Fraude fiscale : 21,2 milliards d’euros

Fraude aux prestations (RSA, APL, etc …) : 0,248 milliards d’euros.

 

Riches/pauvres en Macronie
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9 septembre 2018 7 09 /09 /septembre /2018 13:08
Paroles, paroles ...

A chaque mesure restrictive ou contraignante décrétée par le gouvernement d’Edouard Philippe et que les citoyens jugent préjudiciable à leur niveau de vie, les thuriféraires de Macron nous renvoient au prétexte qu’il l’avait annoncée durant sa campagne électorale, et que cela est donc démocratiquement validé. Et circulez, il n’y a rien à redire. Soit.

Donc, florilège des annonces de campagne présidentielle de Emmanuel Macron :

« il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est l’essentiel. Je ne propose pas de baisser le niveau des retraites, je le maintiendrai ».

Ou encore face à François Fillon :

« Pas d’économies sur le dos des retraités comme vous le proposez ».

Il y en a comme cela des tonnes.

Alors, il l’avait dit, ou il ne l’avait pas dit ? Ou s’il l’avait dit, était-ce peut-être au sortir de la brasserie de « la Coupole » où il avait célébré et bien arrosé son élection avec ses amis ?

Attention : L’abus d’alcool est préjudiciable à la santé.

Rappelons tout de même à Monsieur Macron que son mantra est en substance : « Ce que je dis, je le fais ». Alors, chiche !

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7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 14:01
A vot' bon cœur

Obnubilé qu’il est de prouver à l’Allemagne qu’il est aussi capable qu’elle de maitriser ses dépenses et de mener une politique économe des deniers de l’Etat, le gouvernement d’Edouard Philippe, sous la férule du Président Macron, opère des coupes drastiques dans les  programmes ministériels et fait les poches des contribuables les moins armés pour lui résister.

Ainsi, pêle mêle :

Baisse de l’ Aide Personnalisée au Logement. Mesure préjudiciable notamment aux étudiants.

Augmentation de la CSG des retraités percevant une retraite mensuelle de plus de 1200€, étant considéré par ce gouvernement qu’au dessus de ce revenu mensuel, on est un retraité aisé (sic). Et les patrons aux retraites à 9 chiffres et aux parachutes dorés alors ?

Pendant 3 ans, les retraites ne seront plus indexées sur le taux de l’inflation (1,7% prévus pour 2018) mais seulement de 0,3% par an. Une fois de plus, les retraités sont les vaches à lait de la Macronie. Ils sont pris pour des parasites nantis. Mais que dirait-on en Macronie, si les 36% d’entre eux (soit 3 900 000 sur un total de 12 700 000) cessaient de se consacrer à des bénévolats de toutes natures ? A cela, ajoutons tous les parents retraités qui aident pécuniairement leurs petits enfants qui tentent d’entrer dans la vie en devant faire face à d’innombrables difficultés tant financières que matérielles ou professionnelles ? A-t-on essayé de chiffrer tout cela ?

Pourtant, de l’argent il y en a. A-t-on précisément évalué les cadeaux qui ont été consentis par M.Macron aux véritables nantis, tels que la suppression de l’ISF sur les valeurs mobilières, la « flat-taxe » sur les revenus des capitaux, la suppression de l’exit-tax, on en passe et des meilleures ? N’y aurait-il pas là des milliards à récupérer ?

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4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 15:31
Nouveau monde?

Il nous avait promis qu’avec lui, nous entrerions dans un « Nouveau Monde » où resplendirait une République irréprochable, une France profondément réformée où chacun aurait sa place. Finis les valses-hésitation, les mi-chèvre mi-chou, les renoncements ou les compromissions. Lui dirait ce qu’il ferait et ferait ce qu’il avait dit

C’était juré, promis, vous allez voir ce que vous allez voir. C’était Bonaparte sur le Pont d’Arcole, Jupiter du haut de l’Olympe, ou Alexandre conquérant l’Univers, au choix.

On a vu en effet.

Notre Dame des Landes enterrée, le prélèvement de l’impôt à la source dans les placards, des pataquès à la tonne, des hommes de main se prenant pour des policiers et agissant comme des barbouzes, des confusions frisant les conflits d’intérêt, …

On n’a pas bien entendu, vous avez dit « Nouveau Monde » ?

On croyait avoir trouvé le nouvel Hercule qui allait nettoyer les écuries d’Augias.

Nombreux, notamment à gauche avaient cru trouver un nouveau De gaulle apportant la Sécurité Sociale, la nationalisation des secteurs stratégiques de l’économie, bref l’esprit du Conseil National de la résistance, ou un autre Mendès-France jalousement attaché à la Démocratie et à la justice sociale.

Au lieu de quoi, nous avons trouvé un amateur sans grande expérience venu de nulle part et bousculant tout le monde. Il nous avait enveloppés dans son envolée lyrique mêlant « en même temps » et la droite et la gauche.

De fait, nous avons hérité d’un petit garçon jouant dans son bac à sable, recourant aux habituelles vieilles ficèles trouvées dans les tiroirs de ses prédécesseurs, et peu soucieux du dialogue social ou des corps intermédiaires.

Comme d’habitude, tout chambouler afin que rien ne change.

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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 12:59
L'Eteignoir

On croyait avoir tout dit de l’ »Affaire Benalla » et des contre-vérités mises au jour tout au long des enquêtes menées par les medias, ainsi que de la perquisition rocambolesque du domicile du protagoniste.

Et voilà que le journal « Le Monde » du 8 août 2018 révèle encore des anomalies apparues lors de deux rapports de police remis au Procureur de la République.

Non, les deux jeunes gens molestés par M. Benalla et son mentor du moment n’avaient commis aucun acte de violence grave ou répétée, et avaient affiché sans réticence leur véritable identité, contrairement à ce qu’avait affirmé M. Benalla et qu’avait relayé le Préfet de Police sous serment lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale.

Alors, devant tant d’acrobaties et de prestidigitations argumentaires , force est de se demander pour quelle opération obscure tant de contorsions et de camouflages divers et multiples ?

N’y aurait-il pas une opération d’enfumage et de bleuf afin de manier l’éteignoir, mais pour éteindre quel incendie et pour sauver quel soldat ?

Mystère et boule de gomme!

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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 08:46
Enfantillages

Enfantillages

Dans la cour de l’école, le pouce frottant le menton, le ton du défi, défiant toute la classe :

« Tu m’auras pas, tu m’auras pas ».

 

Sur le Mont Olympe, les mâchoires serrées, le menton en avant , le ton bravache, défiant la foudre, le tonnerre et l’éclair :

« Qu’ils viennent me chercher ».

 

Comme quoi, les niaiseries juvéniles jaillissent en tous lieux et en toutes saisons. Faut-il s’en affliger ou s’en amuser ? Question profondément existentielle, assurément !

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 19:31
Croquignol, Filochard et Ribouldingue

Le Canard enchaîné du 1er août 2018 révèle comment la perquisition du domicile de M. Benalla le 20 juillet 2018 a tourné à la mascarade.

Le 20 juillet, la police se présente au domicile de M. Benalla en sa compagnie pour tenter de retrouver les armes qu’il détient dans un coffre-fort.

Arrivés sur les lieux, les policiers n’obtiennent pas de M. Benalla les clés de la porte d’entrée, qu’il prétend avoir remis à son épouse absente.

Un serrurier est officiellement requis pour l’opération. Mais il n’a pas les instruments adéquats pour ouvrir une serrure qui s’avère d’espèce spéciale.

Les policiers s’adressent alors au commissariat pour se procurer un bélier. Mais il leur est répondu qu’aucun bélier n’est momentanément disponible !

Peu importe, on s’adresse alors à la B.A.C. du 92, mais là non plus, aucun bélier disponible !

Les 21 heures approchent et il devient légalement impossible de poursuivre la ,tentative de perquisition. Les policiers apposent un « semblant » de scellé ( oui, un simple collant) en attendant le lendemain.

Le lendemain, munis des instruments appropriés, les policiers ouvrent la porte de l’appartement et constatent que le coffre-fort censé contenir les armes a disparu avec son contenu.

M. Benalla répond que le 19 juillet, ayant constaté la présence de foules diverses devant son domicile, il avait demandé à son épouse de faire déplacer le coffre-fort en un endroit qu’il refuse de révéler à la police.

Le parquet envisage une poursuite judiciaire contre M. Benalla pour tentative de dissimulation de preuves.

Aussitôt le lendemain matin, M. Benalla apporte au commissariat les armes recherchées.

Etonnant, non ?

Jadis, à propos d’autres affaires guère glorieuses, Michel Poniatowski dénonçait « la République des copains et des coquins ».

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 14:41
Cap'tain Crochet

«Le seul responsable … c’est moi, et moi seul …  qu’ils viennent me chercher ». On croirait entendre le capitaine Crochet.

Jouer les bravaches ou les matamores ne mange pas de pain. M. Macron sait fort bien que la Constitution garantit au Président de la République une totale immunité durant toute la durée de son mandat.

Mais revenons aux choses sérieuses. Qui sont-ils tous ces « ILS »  que le Président de la République, garant de nos institutions et de leur bon fonctionnement semble désigner à la vindicte de sa majorité déboussolée par le souffle de l’événement ? 

« … la tentation pour presque tous les pouvoirs est de sortir de son lit » poursuit-il.  Lorsque la presse, les représentants du Peuple, les juges, bref, des contrepouvoirs cherchent à démêler les fils d’une affaire pour le moins brumeuse et qui semble le mettre directement en cause, sortent-ils de leurs prérogatives ? Devraient-ils consentir à ce que tout soit recouvert d’un voile pudique ou complaisant ? Que serait alors une telle démocratie sinon servile ?

On ne peut reconnaître la gravité des faits reprochés au contrevenant  et promettre de corriger les disfonctionnements tout en ramenant le tout à « une tempête dans un verre d’eau ».

Où est ce « Nouveau monde » que nous avait promis M. Macron ?

Comme le cite Benoît Floc'h dans le journal « Le Monde » du 28/7/2018 :

 

« On se rend compte qu'Emmanuel Macron n'a rien changé, contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer. L'impression que laisse cette affaire, c'est qu'un proche du prince n'avait plus de limites et qu'on demande des comptes aux lampistes. Bref, ça continue comme avant… " souffle une directrice d'administration centrale (DAC) …  « dans plusieurs ministères, la révolution annoncée n'a pas eu lieu. L'épisode Benalla  décrédibilise le discours sur la revalorisation de la haute fonction publique », poursuit-elle. « Cela ne va guère inciter les fonctionnaires à prendre des risques, contrairement à ce qui nous était demandé. C'est dommage. "

 

Tout est dit.

 

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