En ce 150è anniversaire de la Commune, et avant que la gauche n’abandonne par paresse à l’extrême-droite, après la Marseillaise, le patriotisme, la laïcité et maintenant l’universalisme, le dernier lambeau ci-dessous de notre patrimoine républicain, entonnons en chœur ces précieuses notes que Jean Baptiste Clément a composées en 1866, lors d’une halte dans un estaminet où flamboyaient de nombreux cerisiers, mais qu’ayant participé personnellement à la Commune, il a dédiées en 1882 à une ambulancière rencontrée lors de la Semaine Sanglante, tandis qu’il combattait aux côtés de compagnons tels que Eugène Varlin, Charles Gambon ou Théophile Férré :
« Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête...
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur »