L’un des griefs majeurs fait à Macron est d’être fort éloigné des véritables soucis et des attentes de ceux qui souffrent, d’un mot, de « ceux d’en bas » comme les appelait l’ancien premier ministre J.P. Raffarin.
Evidemment, Macron a toujours gravité dans l’entre soi, de « l’Enarchie » à la Banque ou à la haute fonction publique, sans jamais véritablement côtoyer le peuple qui travaille ou qui peine à joindre les deux bouts. Et manque aggravant, aucun mandait électif local ou de circonscription plus large qui aurait pu lui permettre d’approcher toutes les couches sociales et d’en connaître les problèmes .
D’où les écarts de langage blessants envers les humbles. « Ceux qui ne sont rien », « les fainéants », les illettrées », etc … il y en a plein le magasin.
Alors, devant la grogne montante, il tente de compenser en utilisant ici ou là des termes qui lui paraissent faire « peuple » ou « djeûne » :
Dans le texte : « il faut cesser d’emmerder (sic) les retraités ». « Ça, c’est pas bibi » etc …
Cela change-t-il le fond ? Bien naïf qui s’y laisse prendre. A trop vouloir faire l’ Ange, on fait la bête. Et il faut garder en tête la fable de La Fontaine de l’âne qui veut revêtir la peau du lion ; il y aura toujours ses oreilles qui dépassent.