Gattaz père et fils
En 1986, Yvon Gattaz, président du CNPF (syndicat des patrons) promet au ministre Philippe Séguin l'embauche de « 471 000 chômeurs, dont 400 000 la première année » contre un assouplissement de la loi sur l’emploi les charges patronales et le travail. Ses revendications sont en grande partie satisfaites. Pourtant, l'effet sur l'emploi parait négligeable, le chômage passant de 8,6 à 8,8 % un an après la réforme.
En 2016, son fils Pierre Gattaz, président du MEDEF clone du CNPF paternel revient à la charge et promet à coups de pin’s ostensibles à la boutonnière la création de 1 million d’emploi en échange des mêmes exigences pourtant en grande partie précédemment réalisées.
Depuis, on assiste à l’hécatombe des délocalisations sans que Monsieur Fils n’émette la moindre déploration. Et cerise sur le gâteau, M. Wauquiez jette l’anathème sur les chômeurs qu’il accuse d’être le cancer de l’assistanat. Incorrigibles, ces distingués humanistes !